Le Mouvement Citoyen LUCHA, section de Mambasa, est monté au créneau ce samedi 22 novembre pour dénoncer la décision des autorités territoriales de fermer les barrières de circulation dès 17 heures. Dans une déclaration rendue publique, le mouvement affirme que cette mesure a été imposée « sans consultation préalable » et qu’elle porte « atteinte au droit fondamental de circuler librement ».
Selon la LUCHA, si la sécurité des habitants reste une priorité, elle ne saurait justifier des décisions unilatérales affectant la vie quotidienne des populations. Le mouvement estime que toute mesure sécuritaire doit être élaborée de manière concertée avec les structures citoyennes et la société civile locale.
Dans sa déclaration, la LUCHA formule trois principales exigences :
- La convocation urgente d’un comité élargi comprenant les organisations citoyennes et les acteurs de la société civile.
- La tenue d’une réunion avec l’Administrateur du territoire afin d’examiner les implications de la fermeture anticipée des barrières.
- Le respect strict du principe de participation citoyenne dans toutes les décisions concernant la population.
Les militants affirment que les habitants de Mambasa « sont conscients de leurs droits » et ne comptent pas « rester passifs face à des décisions arbitraires ». Ils appellent ainsi les autorités compétentes à engager un dialogue constructif pour éviter la montée des tensions et assurer une gouvernance respectueuse des principes démocratiques.
Pour l’instant, aucune réaction officielle de l’Administrateur du territoire n’a été rendue publique quant aux revendications formulées par la LUCHA. Toutefois, la controverse suscitée par cette mesure pourrait pousser les autorités à reconsidérer leur approche afin de trouver un compromis acceptable pour toutes les parties.
JP Mabi
