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Mambasa: Recadrage du président du Conseil de la jeunesse de la chefferie des Bandaka après la destruction des cacaoyers à Babesua

Le président du Conseil de la jeunesse de la chefferie des Bandaka, Héritier Bunapey, est monté, ce mercredi 5 Novembre 2025, au créneau pour clarifier la situation autour de la destruction des champs de cacao dans le village Babesua. Selon lui, certaines rumeurs tendent à déformer la réalité géographique et administrative du dossier.

M. Bunapey a rappelé que le village Babesua fait bel et bien partie du groupement Bafwabete, dans la chefferie des Bandaka, et non d’une autre entité comme certains le laissent entendre. Il a tenu à remettre les pendules à l’heure face à ce qu’il qualifie de « désinformation » visant à semer la confusion au sein de la population.

Le président du Conseil de la jeunesse a également souligné que la Réserve de Faune à Okapi (RFO), classée parmi les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, avait déjà mené des campagnes de sensibilisation appelées « DARENE » auprès des communautés locales sur les types d’agriculture autorisés dans la zone protégée.

« Les cultures pérennes, notamment le cacao, ne sont pas autorisées à l’intérieur de la réserve. Seules les plantes vivrières sont permises », a précisé Héritier Bunapey dans des propos recueillis par votre rédaction.

Tout en reconnaissant la légitimité de l’action de la RFO, le jeune leader communautaire déplore la manière dont l’opération a été conduite.

« La RFO aurait dû, avant d’agir, déployer une équipe composée de leaders communautaires pour sensibiliser la population et préparer le passage des écogardes », a-t-il regretté.

Héritier Bunapey invite par ailleurs les habitants travaillant sur le sol de la chefferie des Bandaka à adresser leurs préoccupations directement à la chefferie, et non à d’autres structures. Il appelle la population au calme et à la responsabilité, tout en rappelant que la RFO demeure une institution publique de l’État, investie d’une mission nationale et internationale de conservation.

« Nous devons protéger ce patrimoine mondial qui fait notre fierté, tout en trouvant des voies de collaboration pacifique entre la RFO et les communautés locales », a-t-il conclu.

Il sied de rappeler la jeunesse de la chefferie des Bandaka réunie au tours de son nouveau président, s’investit davantage pour défendre l’intérêt supérieur de la population de cette entité.

La Rédaction.

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