Les Forces vives du territoire de Mambasa montent au créneau contre la société Jerryson, adjudicataire du contrat de partenariat public-privé (PPP) relatif à la réhabilitation de la route Mambasa–Makeke. Réunies ce vendredi 29 août 2025 dans la salle des réunions de la société civile forces vives, elles ont dénoncé l’abandon manifeste des travaux et exigé la rupture immédiate du contrat signé avec le gouvernement provincial de l’Ituri.
Dans leur déclaration lue par Mungeni Yuma Imurani, coordonnateur de la société civile Forces vives de Mambasa, les participants ont rappelé l’importance stratégique de la route Mambasa – Makeke, qualifiée d’« axe vital d’approvisionnement, de mobilité et de développement socio-économique » pour la population. Cependant, « l’état de délabrement avancé de cette route, aujourd’hui difficilement praticable, met en péril la circulation des personnes et des biens », ont-ils souligné.
Les Forces vives accusent la société Jerryson de non-respect de ses engagements, notamment l’abandon des travaux, l’incapacité à entretenir régulièrement l’axe et l’imposition de taxes jugées injustifiées. « La population de Mambasa mérite une infrastructure routière moderne et conforme aux standards de développement local », ont-elles martelé.
Face à cette situation, elles formulent trois recommandations principales :
- Dénoncer officiellement le non-respect du contrat par la société Jerryson ;
- Exiger du gouvernement provincial de l’Ituri la résiliation immédiate de ce contrat pour abandon des travaux et incapacité avérée ;
- Appeler le gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya Nkashama, à identifier dans les meilleurs délais un nouvel opérateur fiable, techniquement compétent et financièrement solide, capable d’assurer la réhabilitation et l’entretien permanent de la route Mambasa – Makeke.
Suivre l déclaration sur Tiktok ⤵️
La déclaration, signée par plusieurs représentants des organisations membres de la Société civile, se termine par un appel pressant aux autorités provinciales à agir « dans l’intérêt supérieur de la population » qui, selon eux, subit de plein fouet les conséquences de l’impraticabilité de cette route.
Rédaction
