La société civile forces vives du territoire de Mambasa, par la voix de son coordonnateur Mungeni Yuma, s’est exprimée ce lundi 28 juillet suite au carnage ayant coûté la vie à plus de 43 personnes dans le territoire voisin d’Irumu, en province de l’Ituri. Cette attaque attribuée à des éléments « indéfinis ou difficilement identifiables » suscite une profonde inquiétude dans les territoires environnants.
« Nous sommes profondément touchés et angoissés par la mort de plus de 43 personnes. C’est un carnage, un drame humain qui nous bouleverse tous », a déclaré Mungeni Yuma.
La société civile de Mambasa a présenté ses condoléances aux familles éprouvées, au territoire d’Irumu dans son ensemble, ainsi qu’à toute la province de l’Ituri. « Nous sommes des voisins, des frères. Ce qui touche Irumu nous concerne aussi », a-t-il ajouté.
Dans sa déclaration, Mungeni Yuma a fermement condamné cette violence meurtrière, tout en appelant la population de Mambasa à une vigilance accrue : « Nous devons rester attentifs à tout mouvement suspect, alerter à temps les autorités et les forces de sécurité pour empêcher toute infiltration de l’ennemi sur notre territoire. »
Il a par ailleurs évoqué des rumeurs récentes signalant une présence ennemie sur l’axe Mumbere. Grâce à la mobilisation rapide de la population et à la réaction de l’armée, aucune menace concrète n’a finalement été constatée sur le terrain.
« L’ennemi, pressé par les offensives menées par la coalition FARDC-UPDF, tente de se redéployer. Nous ne devons pas baisser la garde. Mambasa doit rester sur le qui-vive pour prévenir tout scénario similaire à celui d’Irumu », a-t-il conclu.
La situation sécuritaire dans la région reste tendue et l’appel à la vigilance lancé par la société civile s’inscrit dans un climat d’incertitude où la collaboration entre la population et les autorités reste un levier essentiel pour prévenir de nouvelles tragédies.
Ismaël Masiya Akilimali