Le mouvement citoyen La Patrie ou la Mort, actif dans le territoire de Mambasa, dénonce la recrudescence du banditisme armé dans la cité et ses environs. Cette déclaration a été faite ce samedi 9 août par Aruna Angali, alias Canardo, porte-parole territorial du mouvement, au nom de son coordonnateur, l’ingénieur Amboko Basisono Lebon.
Dans son message à la presse, le mouvement condamne avec la dernière énergie les cas de vols à main armée, d’extorsions et d’intimidations, qui selon lui, ciblent particulièrement certains commerçants de la place. Il dénonce également la possible implication ou protection de certaines figures influentes, rendant la situation plus complexe.
« Nous ne pouvons rester silencieux alors que notre population vit dans la peur. Il est temps d’agir », a déclaré Aruna Angali.
Le cas de M. Suleiman Onokoko, président du Parlement des Jeunes de Mambasa, est cité comme exemple. Ce dernier a récemment reçu la visite de ses avocats à la suite d’une situation jugée préoccupante, mettant en lumière les failles dans l’appareil sécuritaire local.
Face à cette insécurité grandissante, La Patrie ou la Mort recommande :
- La démilitarisation des quartiers, pour permettre aux militaires de retourner dans leurs casernes, facilitant ainsi leur contrôle par la hiérarchie.
- Le renforcement du partenariat entre la Police Nationale Congolaise et la population, afin de garantir la sécurité collective.
Le mouvement appelle les autorités à restaurer l’autorité de l’État, à protéger les citoyens et à mettre fin à l’impunité des groupes armés.
Rédaction
