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Ituri : face au silence sur le projet de construction d’écoles par la Banque mondiale à Mambasa, le Parlement des jeunes s’interroge

Un an après l’annonce du projet de construction de trois écoles à Mambasa (Ituri), notamment l’Institut de Mandima, l’école de Lolwa et celle de Bankoko, financé par la Banque mondiale et confié à l’exécution du Projet d’Apprentissage et d’Autonomisation des Femmes (PAAF), la population reste dans l’attente.

Sur le terrain, aucun chantier n’a débuté, et aucune communication officielle n’a été faite à ce sujet.

Une attente qui se transforme en préoccupation

Le projet, salué à son lancement comme un signal fort en faveur de l’éducation dans le territoire de Mambasa, semble aujourd’hui plongé dans un silence qui suscite l’incompréhension.
Selon le constant de Suleimani Onokoko, président du Parlement des jeunes du territoire de Mambasa, cette situation alimente de nombreuses interrogations au sein de la jeunesse :

« Depuis l’annonce de ce financement, aucune information n’a été partagée sur l’évolution du projet. Nous souhaitons simplement comprendre où en est le processus et quand les travaux pourront réellement commencer », déclare-t-il.

Des interrogations légitimes

Les jeunes de Mambasa, tout en réaffirmant leur confiance dans les institutions nationales et internationales partenaires du projet, expriment leur volonté d’obtenir davantage de clarté.

Ils aimeraient notamment savoir :

  • Si les fonds alloués sont toujours disponibles et sous quelle gestion ;
  • Si des obstacles techniques, administratifs ou logistiques retardent la mise en œuvre ;
  • Et quand les travaux de construction pourront effectivement démarrer.

Ces questions, selon le Parlement des jeunes, ne visent pas à accuser, mais à favoriser la transparence et la communication autour d’un projet d’intérêt collectif.

Appel à la transparence et au dialogue

Le Parlement des jeunes invite respectueusement la Banque mondiale, le gouvernement congolais et le PAAF à communiquer sur l’état d’avancement du programme.

« Nous croyons à la sincérité de ce partenariat et à la volonté commune d’améliorer l’accès à l’éducation. Toutefois, un échange clair et ouvert avec la communauté locale permettrait de renforcer la confiance et d’éviter les malentendus », souligne M. Onokoko.

En définitive, le Parlement des jeunes du territoire de Mambasa appelle à une communication officielle et transparente autour du financement de la Banque mondiale, tout en réaffirmant sa disponibilité à collaborer avec les autorités concernées pour le suivi et la réussite de ce projet essentiel à la jeunesse locale.

Rédaction

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