La Société Civile Forces Vives de la chefferie des Babila Babombi en territoire de Mambasa (Ituri), à travers son coordonnateur intérimaire Chanito Mayao, a exprimé ce samedi 16 août de vives inquiétudes concernant le fonctionnement des patrouilles dans la région.
Selon Chanito Mayao, les patrouilles, initialement mises en place pour traquer les bandits, se seraient transformées en source d’abus, avec des cas de tortures et d’extorsions d’argent ciblant des citoyens, notamment aux heures tardives. « Ces pratiques peuvent, à terme, fragiliser le tissu social, y compris les mariages civils et militaires », a-t-il déclaré.
La société civile insiste sur la nécessité d’une collaboration efficace entre les services de sécurité et la population pour assurer une véritable sécurité. Elle exige que toute personne arrêtée pendant la nuit soit traitée de manière humaine et libérée le matin sans conditions, sauf si elle est formellement suspectée.
Pour renforcer la vigilance citoyenne, la Société Civile Forces Vives appelle la population à signaler toute activité suspecte dans les différents quartiers, en utilisant des moyens tels que sifflets, bidons ou autres dispositifs d’alerte, afin d’alerter rapidement la communauté de la présence des bandits.
« La sécurité est l’affaire de tous. Une collaboration entre autorités et civils est indispensable pour protéger nos familles et nos biens », conclut Chanito Mayao, coordonnateur intérimaire de la Société Civile Forces Vives de la chefferie de Babila Babombi.
Ismaël Masiya Akilimali
