Une vive inquiétude plane sur le site minier de Libreville, dans le groupement de Bafwambaya, après la disparition de M. Kasereka, alias « Messager », un commerçant originaire du Nord-Kivu.
Selon Mungeni Yuma, coordonnateur de la société civile forces vives de Mambasa, ce dernier a été arrêté le samedi 19 juillet 2025 par un militaire identifié comme Mukuryeke, commandant de la position FARDC dans cette zone minière exploitée par madame Mimi Kipe yayo. L’interpellation aurait eu lieu au domicile de Ferry de Bombo, situé à 47 kilomètres de Niania sur la route Wamba.
Ce que déplore la société civile, c’est le motif de l’arrestation : l’absence du frère de M. Kasereka, poursuivi par la justice militaire. Un fondement jugé illégal et arbitraire. Pour cette structure citoyenne, nul ne peut être tenu responsable des actes d’autrui, conformément aux principes fondamentaux du droit.
« Les infractions sont individuelles, et cette arrestation viole non seulement les droits humains, mais aussi les procédures judiciaires élémentaires », déclare Mungeni Yuma, coordinateur de la société civile forces vives de Mambasa.
Face à cette situation, la société civile exige la libération ou, à tout le moins, des nouvelles concrètes sur le sort de M. Kasereka dans un délai n’excédant pas trois jours. Elle appelle le commandant Mukuryeke ainsi que l’exploitante minière Mme Mimi à prendre toutes les dispositions nécessaires pour élucider cette disparition.
Dans le cas contraire, la société civile menace de saisir la justice ou d’engager d’autres actions « de grande envergure » pour obtenir réparation et justice.
Ismaël Masiya Akilimali